samedi 15 janvier 2011

Vive le vent d’hiver !



Nous avons tous vécu un évènement important ces dernières semaines, l’arrivée de flocons de neiges nombreux et persistants. La nature nous rappelle à l’ordre, elle est bien présente et malgré le modernisme que nous connaissons, des flocons paralysent la vie des habitants.

Mais une chose apparaît encore plus criante : si les routes principales ont été dégagées rapidement, et cela grâce à l’action des employés de la ville, du département et des services de l’État, les trottoirs et les rues des quartiers, eux, sont restés givrés.

Certes la ville a « mis le paquet » dans le travail de déneigement, mais il y a un mais…

· pas d’action des bailleurs sociaux, ou très peu,

· pas d’action visible de la commune sur les différents quartiers où les trottoirs sont restés glissants une semaine après la chute de la neige, les rendant impraticables et dangereux.

Bien sûr, on ne peut pas régler les dommages venant du ciel en un instant, mais les habitants des quartiers n’ont pu s’empêcher de ressentir encore une fois une discrimination qu’ils vivent au quotidien dans d’autres domaines (nettoyage insuffisant, transports collectifs malaisés…).

Rappelons que cela a été rude, très rude, en particulier pour les personnes âgées et que, par exemple, une zone comme l’allée Jean Ingres, avec ses pavillons pour les seniors, n’a vu passer aucun engin, aucun personnel de la ville et que, en général, les bailleurs sociaux n’ont pas organisé le déblaiement des trottoirs.

Alors vive le vent d’hiver et la neige qui tend son manteau blanc, mais il est regrettable que cette période ait été pour certains douloureuse, voire catastrophique, bloqués qu’ils étaient dans leur appartement ou leur maisonnette en attendant le dégel.

Face à cette situation navrante et qui peut hélas se renouveler car les hivers très froids risquent de se suivre, le réchauffement pouvant paradoxalement perturber les régulations, le groupe AVEC CREIL POUR TOUS propose la mise en place d’un plan « intempéries » :

· coopération de la ville et de la Communauté d’agglomération avec, par exemple, la mise en commun des engins,

· coordination entre les services de l'État, de la ville et les organismes privés (bailleurs sociaux, syndics de copropriété) et cela dès septembre,

· organisation d’un plan « intempéries » semblable au plan canicule pour les personnes âgées ou handicapées, avec un budget « intempéries », un contrat modulable d’apport de sels et sables de déneigement et un numéro d'appel « intempéries »,

· mobilisation des conseils de résidents, car la réaction des riverains dans la partie qui est de leur ressort (les trottoirs devant leurs maisons) a été insuffisante. Un stock d’outils de déneigement pourrait être mis à disposition des habitants, par quartier. Et pourquoi pas, une fête d’hiver des voisins avec « jeux » de déneigement, vin et thé chauds ?



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