dimanche 27 octobre 2013

Tribune municipale octobre 2013

Après six années dans l’opposition, nous continuons à défendre les réformes  de gauche contre la droite ET voulons une autre gouvernance :
 Des conseils municipaux qui ne soient plus la foire aux invectives.
Des commissions municipales  avec documents préparatoires écrits et envoyés à l’avance où toutes les composantes politiques de Creil auraient la possibilité d’apporter leur contribution positive.
 Car quand le maire se targue d’être le seul « faiseux », il faut entendre qu’il ne donne à personne qui ne soit de sa garde rapprochée les données réelles pour contribuer à l’élaboration des projets.
Des investissements (réhabilitations, piscine, rond points, écoles, voieries) et des réformes (rythmes scolaires) élaborées avec le point de vue des citoyens qui connaitraient toutes les  incidences financières des projets et qui ne soient plus des décisions unilatérales du maire.
Un fonctionnement clair des instances dirigeantes et non clientéliste ou « alimentaire ».
Un maire qui joue la carte de la transparence dans les attributions des logements.
Une ville qui ne soit plus dans les dernières de France en matière d’investissements immobiliers alors qu’elle est riche de sa situation géographique et de ses habitants jeunes et dynamiques.
Avec humilité et clairvoyance, nous voulons que Creil devienne enfin ce que ses habitants et sa situation lui enjoignent d’être : une ville moderne qui réussit à s’imposer au premier plan en termes de réussite économique, sociale, environnementale et démocratique.

Groupe Agir et Vivre Ensemble à Creil
Isabelle Maupin, Danielle Sokolonski et Sofiane Tahi

samedi 20 juillet 2013

De ce qu'il n'a pas fait

 En 2008, 581 voix ont fait élire Mr Villemain maire de Creil.

Faible différence qui a placé notre liste dans l’opposition de gauche. Nous avons exercé une vigilance sereine sur les décisions qui ont été prises malgré des entraves à un exercice correct de notre mandat.

Du fait de la gouvernance du maire certaines décisions n’ont été ni impartiales ni prises dans l’intérêt de tous.

Nous ne sommes pas les seuls à avoir subi cette autocratie qui se cache derrière une abondante communication et des réceptions royales.

Derniers exemples de cet exercice solitaire du pouvoir :
Les parents et les enseignants veulent travailler à l’élaboration des nouveaux rythmes scolaires : le maire impose sa décision.
Les commerçants de Rouher se rebellent contre le projet qu’on leur impose : le maire fait voter une délibération qui permet de passer outre leur avis.
Certains adjoints et  élus donnent une opinion différente de celle du maire : le maire leur retire leurs délégations et leurs indemnités, et ne les rend qu’en fonction de l’allégeance souhaitée.

Monsieur Villemain, vous aviez les moyens de :
Dynamiser le commerce de proximité et le marché autour du projet « gare-cœur d’agglo »,
Aménager les quartiers  du Moulin et Rouher en lien avec les habitants,  travailler à la propreté des espaces publics, favoriser le lien social, la tranquillité des habitants et lutter contre la désertification médicale,
Renforcer la réussite du passage, primordial, entre la maternelle et le primaire.
Vous n’avez rien réalisé de tout cela.
Nous continuerons quant à nous à rester au service des Creillois en refusant les combines, les pressions, les manipulations et les mensonges que seul l’appétit du pouvoir justifie.

mercredi 15 mai 2013

Mayday…Mayday !





Si au niveau national on nous demande de serrer notre ceinture, à Creil, il faut bien l'attacher !  En effet, les turbulences causées par la gestion chaotique du Maire expliquent largement les trous d’air et les trous financiers que ses tergiversations n’arrivent plus à combler. Une partie de sa majorité vient de le désavouer publiquement.   L’opposition n’est plus seule désormais à dénoncer les pratiques du Maire : ses propres alliés, et c'est tout à leur honneur, n'acceptent désormais plus d'avaler des couleuvres.

Creil se retrouve avec une majorité municipale complètement explosée : deux adjoints sans délégation, 12 délégués « virés » par texto sur fond de « primes et châtiments », un budget présentant de graves anomalies et un Préfet qui tente de voir plus clair dans la gestion de la ville...Le Maire attend certainement l’inauguration de la piscine pour noyer son bilan dans le chlore du bassin. Projet voté par l'ancienne mandature pour lequel il n’est responsable... que du surcoût de cette piscine « plombant neuve » !


Seul le Maire arrive encore à voir la vie en « rose ». Car tous les Creillois ne semble pas tenir la rose du même bout. Certains par la douceur des pétales, les plus nombreux, par les épines. A quelques mois des élections municipales, les Creillois découvrent qu’il n’y a pas que les ronds-points qui ne tournent pas rond. L’état lamentable dans lequel se trouve la majorité municipale sur les plans politique, administratif  et financier incarne le bilan du Maire sortant.

Le changement que M. Villemain promettait audacieux devait être « maintenant ». Depuis, le « maintenant » s'est transformé en une éternelle promesse à laquelle personne ne croit plus, pas même sa majorité. 



Groupe Agir et Vivre Ensemble à Creil
Isabelle Maupin, Danielle Sokolonski et Sofiane Tahi

dimanche 14 avril 2013

Notre position sur le budget 2013





Tous les jours, nous rencontrons au moins l'un d'entre vous, habitant de la ville de Creil, touché par le chômage ou par des difficultés de plus en plus grandes pour boucler les fins de mois.
Nous vivons tous les trois à Creil, et sommes attentifs en tant qu'élus de notre ville à tenir compte de ces difficultés que vous vivez.
Contrairement à ceux dont la politique est la seule occupation, nous travaillons.
Ce n'est pas notre vie  ou nos ambitions politiques qui guident nos choix politiques mais ces rencontres avec vous et la volonté d'agir dans notre ville pour que, même modestement, les choses changent en mieux.

Il est un autre point qui est pour nous essentiel dans la conduite des affaires municipales.

C'est la transparence et la sincérité.

Nous avons trouvé que le dernier budget de la ville de Creil n'était pas sincère, et c'est pourquoi nous ne l'avons pas voté.

En effet, l'augmentation, à la sauvette  de 50 % de la ligne de trésorerie (de 4 M€ à 6 M€) y signe une dégradation de la situation financière de la Ville.
Le besoin en fonds de roulement des collectivités est connu (décalage entre le décaissement des charges et l'encaissement des recettes) mais il doit être stable dans le temps.

La dégradation des finances de la ville, malgré l'augmentation "coup de massue" des impôts locaux à la sortie des dernières élections, est préoccupante.

Elle est due à des dépenses mal calibrées par rapport aux capacités de la commune (piscine, ronds-points, communication tous azimuts, ec'eau port etc.) et qui seront chèrement facturées aux contribuables creillois qui risquent de se voir présenter, une fois de plus, l'addition sous forme d'augmentation des impôts locaux au sortir des prochaines élections.

C'est pourquoi il est urgent que se tienne un conseil municipal exceptionnel sur la situation financière réelle de la ville.

  Quelques exemples non exhaustifs dans la liste des marchés publics 2012 présentés au dernier conseil :

  - déjà 9 millions ( 9 000 000) d'euros pour la piscine, qui n'est pas terminée, nous atteindrons ou dépasserons donc les 13 millions, comme nous l'avons toujours dit…et ensuite, il faudra la faire fonctionner, avec un coût qui sera lui aussi vu à la hausse. Nous devions avoir toutes les données sur le coût réel et les prévisions de coût de fonctionnement.
 - 400 000 euros pour la conception de la communication de la mairie, c'est à dire, juste pour les idées et les maquettes, sans l'impression et la distribution des différents cartons, affiches, magazines…Il est impossible de chiffrer le coût réel de cette communication, tellement les dépenses sont diluées dans tous les budgets.
 - 97 000  euros pour les prestations de transports (et il faut ajouter à cette somme l'hébergement et la restauration) des élus, agents et partenaires de la coopération décentralisée.
Alors qu'à nos interrogations sur ces déplacements, le maire nous a répondu que les élus payaient leurs billets.
Loin de nous l'idée de rejeter cette action, mais il est important que l'argent public aille à des actions concrètement utiles pour le développement et pas pour des rencontres protocolaires.

Un bilan de l'ensemble des actions doit être présenté au conseil par le maire qui est seul responsable des choix de partenariat et d'actions.

- 90 000 euros pour l'achat et la maintenance de photocopieurs, quand le maire, sous le fallacieux prétexte d'économies, ne donne même pas une copie papier des documents budgétaires en commission finances.
Les élus de l'opposition sont obligés de regarder un écran, et d'y prendre des notes à la volée de la projection des tableaux de comptabilité.

- 710 000 euros pour …des bâtiments modulaires pour la restauration scolaire de l'école Somasco, c'est à dire des constructions éphémères !


mardi 5 février 2013

Intervention lors du débat d'orientation budgétaire


Nous avons parcouru avec intérêt les documents mis à notre disposition dans le cadre du DOB 2013 et sommes restés sur un nombre important de questionnements.

Nous sommes en période de crise, celle dont on nous rabâche les oreilles à longueur de journée, celle qui met dans des situations indignes de nombreux salariés, certains ici diraient travailleurs.
Notre ville comme malheureusement nombre d’autres n’est pas épargnée par cette misère qui s’installe. Nos concitoyens sont menacés de vivre moins bien et de parfois quitter la ville pour éventuellement trouver un emploi. D’autres arrivent de la région parisienne trouvant un endroit plus accueillant car des loyers plus raisonnables. Pour autant les difficultés sont là. Il est à noter malheureusement le peu d’offres d’emplois que la ville propose et de même l’agglomération Creilloise.

Il est primordial qu’une municipalité veille sur ses administrés et qu’elle investisse pour apporter le meilleur d’elle-même. En cela je ne reprocherai pas à la majorité d’investir sur l’avenir, de créer les éléments fondateurs d’un mieux être.

Pour autant nous pouvons et nous devons parfois discuter sur les choix.
Car la politique c’est faire des choix !

Nous notons la part des investissements en équipements qui passent d’environ 4 millions en 2008 à près de 2O millions en 2012.

Or ces équipements ils sont où ? Au quartier Rouher principalement et c’est bien, la piscine no comment ! Le quartier Gournay les Usines et puis ? On laisse le quartier du moulin se dégrader, dans quelques années les futurs élus devront appliquer un nouvel ANRU PRU ou tout autre dispositif pour la ville et donc investir en changeant le fusil d’épaule.

Enfin nous arrivons  à la fin du document ou l’on nous indique les projets en cours ou d’avenir et là franchement je suis restée sur ma faim. 
Plan commerce à oui ! En sachant ce qui arrive un l’un de nos seuls libraires cela fait sourire.  Développement de l’apprentissage, oui bien et les emplois ils sont où ? Les emplois d’avenir sont une solution temporaire pour les jeunes. Et les seniors ?

Nous ne sommes pas idiots et savons que les emplois se sont les entreprises qui les créent, quel est donc la politique de la ville pour faire venir ces entreprises ?

Nous sommes bien situés,  ligne SNCF, proche autoroute, un fleuve pour lequel on nous promet un programme monumental et structurant. En passant il est tout de même affligeant que le pollueur ne règle pas les coûts de son massacre. Il a licencié, il a crée de la misère humaine, il a pollué, mais les  Creillois et les habitants de l’agglomération creilloise après avoir subit le coût social devront payer le coût environnemental.

Alors voulons-nous d’une ville dortoir, ou les commerces se situent en périphérie et ville morte une partie de la journée, les samedis et dimanche. Il n’est pas facile pour une ville de prospecter en matière d’emploi, mais il est évident que pour l’avenir de la ville il nous faut apporter des solutions d’employabilité afin de récréer la vie dans notre ville. La vie sociale dans le sens noble du terme. 

Groupe AVEC