Tous
les jours, nous rencontrons au moins l'un d'entre vous, habitant de la ville de
Creil, touché par le chômage ou par des difficultés de plus en plus grandes
pour boucler les fins de mois.
Nous
vivons tous les trois à Creil, et sommes attentifs en tant qu'élus de notre
ville à tenir compte de ces difficultés que vous vivez.
Contrairement
à ceux dont la politique est la seule occupation, nous travaillons.
Ce
n'est pas notre vie ou nos ambitions
politiques qui guident nos choix politiques mais ces rencontres avec vous et la
volonté d'agir dans notre ville pour que, même modestement, les choses changent
en mieux.
Il
est un autre point qui est pour nous essentiel dans la conduite des affaires
municipales.
C'est
la transparence et la sincérité.
Nous
avons trouvé que le dernier budget de la ville de Creil n'était pas sincère, et
c'est pourquoi nous ne l'avons pas voté.
En
effet, l'augmentation, à la sauvette de 50 % de la ligne de trésorerie
(de 4 M€ à 6 M€) y signe une dégradation de la situation financière de la
Ville.
Le besoin en fonds de roulement des collectivités est connu (décalage entre le décaissement des charges et l'encaissement des recettes) mais il doit être stable dans le temps.
Le besoin en fonds de roulement des collectivités est connu (décalage entre le décaissement des charges et l'encaissement des recettes) mais il doit être stable dans le temps.
La dégradation des finances de la ville, malgré l'augmentation "coup de massue" des impôts locaux à la sortie des dernières élections, est préoccupante.
Elle est due à des dépenses mal calibrées par rapport aux capacités de la commune (piscine, ronds-points, communication tous azimuts, ec'eau port etc.) et qui seront chèrement facturées aux contribuables creillois qui risquent de se voir présenter, une fois de plus, l'addition sous forme d'augmentation des impôts locaux au sortir des prochaines élections.
C'est pourquoi il est urgent que se tienne un conseil municipal
exceptionnel sur la situation financière réelle de la ville.
Quelques exemples non exhaustifs dans la liste des marchés publics 2012 présentés au dernier conseil :
- déjà 9 millions ( 9 000 000)
d'euros pour la piscine, qui n'est pas terminée, nous atteindrons ou
dépasserons donc les 13 millions, comme nous l'avons toujours dit…et ensuite,
il faudra la faire fonctionner, avec un coût qui sera lui aussi vu à la hausse.
Nous devions avoir toutes les données sur le coût réel et les prévisions de
coût de fonctionnement.
-
400 000 euros pour la conception de
la communication de la mairie, c'est à dire, juste pour les idées et les
maquettes, sans l'impression et la distribution des différents cartons,
affiches, magazines…Il est impossible de chiffrer le coût réel de cette
communication, tellement les dépenses sont diluées dans tous les budgets.
-
97 000 euros pour les
prestations de transports (et il faut ajouter à cette somme l'hébergement et la
restauration) des élus, agents et partenaires de la coopération décentralisée.
Alors
qu'à nos interrogations sur ces déplacements, le maire nous a répondu que les
élus payaient leurs billets.
Loin
de nous l'idée de rejeter cette action, mais il est important que l'argent
public aille à des actions concrètement utiles pour le développement et pas
pour des rencontres protocolaires.
Un
bilan de l'ensemble des actions doit être présenté au conseil par le maire qui
est seul responsable des choix de partenariat et d'actions.
- 90 000 euros pour l'achat et la
maintenance de photocopieurs, quand le maire, sous le fallacieux prétexte
d'économies, ne donne même pas une copie papier des documents budgétaires en
commission finances.
Les
élus de l'opposition sont obligés de regarder un écran, et d'y prendre des
notes à la volée de la projection des tableaux de comptabilité.
- 710 000 euros pour …des bâtiments
modulaires pour la restauration scolaire de l'école Somasco, c'est à dire des
constructions éphémères !
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