Depuis la Libération et la reconnaissance par la loi du droit à la santé pour tous, les citoyens vivaient avec cette certitude que la santé publique et la retraite étaient des biens communs financés par la solidarité nationale.
Depuis le retour de la droite au pouvoir en 2002, toutes les lois adoptées sur ces dossiers ont eu un seul point en commun : rogner, toujours et encore, les droits acquis. Ceci n’a abouti qu’à fragiliser les plus pauvres et à priver de leurs droits ceux qui en avaient le plus besoin.
Depuis 2007 et l’élection de Sarkozy, le rythme s’accélère. S’inspirant du calamiteux modèle anglo-saxon (39 millions d’Américain-e-s n’ont aucune protection sociale !), le gouvernement Fillon n’a de cesse de faire reculer le droit à la santé pour tous. Les exemples abondent : l’instauration des franchises médicales, le coût du forfait journalier en cas d’hospitalisation, la fermeture d’établissements « non rentables », la pratique grandissante des honoraires libres (non remboursés par la Sécurité Sociale) !
Au moment où la demande de soins s’amplifie (allongement de la vie, maladies professionnelles, conditions de vie source de nouvelles pathologies), le gouvernement préfère s’enfermer dans son absurde logique comptable et financière.
Nous rejetons en bloc cette approche de la santé publique. Nous militons pour toujours plus de prévention et pour des soins de qualité accessibles à chacun, quelle que soit sa condition ou sa situation.
Dans cette perspective, nous sommes solidaires des combats de tous les personnels de santé.
A Creil, l’un des symboles du droit à la santé est l’hôpital Laënnec. Il rencontre des difficultés au quotidien. La dotation budgétaire depuis l’origine est insuffisante.
Pour ces raisons, conscients que chacun d’entre nous peut avoir besoin du service public de santé, les adhérents de l’association « Avec Creil pour tous » ont décidé d’être acteurs au Comité de soutien de l’Hôpital Laënnec.
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