
Tous les habitants aspirent et ont droit à vivre dans la tranquillité, sans se heurter à de multiples petits tracas. Pour cela, une ville peut contribuer à faciliter la vie quotidienne en développant un service de médiation sociale et en s’appuyant sur les associations locales de médiation.
À Creil, les médiateurs de la ville et les médiatrices des associations (Interm’aide, CIMS…) aident quotidiennement à résoudre les conflits, accompagnent ceux qui en ont besoin dans leurs démarches, leur facilitent l’accès aux droits.
Ils essaient aussi de faciliter le dialogue entre les services publics et les usagers, à la poste, à la sécurité sociale, à l’hôpital, etc. et ainsi d’améliorer les relations avec les institutions, en particulier pour des familles étrangères ou d’origine étrangère.
Les médiateurs peuvent aussi accompagner des familles et leurs enfants à l’hôpital, chez le médecin, à l’école pour des inscriptions, des réunions de parents ou auprès d’administrations diverses ou encore des travailleurs sociaux. Enfin, en étant présents dans les lieux publics – dans la rue ou les squares, les équipements sportifs ou à la médiathèque, dans les bus ou les
halls d’immeubles –, ils contribuent à rétablir un sentiment de sécurité dans ces espaces.
Face aux difficultés rencontrées par les habitants de Creil, que ce soit en matière de santé, de logement ou d’école, etc., nous pensons qu’à l’occasion du vote de son budget, la ville devrait donner ampleur et cohérence à toutes ces initiatives en faisant de la médiation un axe majeur
de son projet politique.
Elle pourrait élargir le champ d’intervention de ces médiateurs avec la création de correspondants de nuit, ou par un service de médiation qui intervienne dans des situations d’exclusion et de détresse sociale, par exemple auprès des personnes âgées ou en grande difficulté, en développant le service d’accompagnement gratuit pour les petites démarches quotidiennes.
Faisons de Creil une ville médiation !
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