Avec la crise financière, la crise économique est là, les licenciements se multiplient, nous subissons tous la récession.
Lors du débat d’orientation budgétaire au conseil municipal de février, nous avons appris que seule la dotation de l’État déterminerait les choix en matière d’impôts locaux.
Mais la mise en accusation permanente, par la municipalité, de la politique gouvernementale – à laquelle Avec Creil pour tous s’oppose concrètement dans toutes ses actions militantes et d’élus – ne peut pas remplacer la trop faible implication de la ville dans les combats de tous les jours pour la solidarité.
Solidarité qui devra s’exprimer budgétairement par une dotation exceptionnelle dédiée au CCAS pour la prise en charge des détresses liées à la crise, par un moratoire sur les expulsions, des subventions aux associations de bénévoles qui assistent et secourent, des possibilités de
prêts ou d’aides à ceux qui investissent dans l’économie solidaire et sociale, et par la mise en place d’un service public municipal de prévention santé et le renforcement du service d’éducation et de la culture.
La solidarité, c’est aussi le développement soutenable. C’est être exemplaire au niveau des bâtiments municipaux : maîtrise de l’énergie et rénovation du bâti. C’est proposer des modes de transport alternatifs à la voiture.
Des réunions ont déjà été faites avec les habitants de Creil, sur le budget ou sur l’Agenda 21. Où en retrouve-t-on les traces dans ce qui nous a été proposé lors du débat d’orientation budgétaire ? Est-ce seulement de la communication ?
Et pourtant, il est plus qu’urgent d’apporter des réponses politiques durables et adaptées à l’ampleur des drames humains qui se produisent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire