Nous n’avons pas pris part au vote du budget de la ville de Creil qui a été présenté au conseil municipal du 26 mars 2010, nos demandes de modifications d’imputation de lignes budgétaire n’ayant pas été prises en compte.
Quand les associations caritatives signalent une augmentation des demandes de 28 % pour les personnes en difficulté cette année, l’évolution du budget du centre communal d’action sociale de 12 % n’est effectivement pas une réponse adaptée aux difficultés dans lesquelles se débattent les creillois plus fragilisés par la crise.
Ce manque est d’autant plus inacceptable que ce budget fait la part belle aux dépenses de communication, voire à celles qui relèvent du « train de vie » de l’institution municipale (+ 432 % pour les réceptions, + 50 % pour les publications, entre autre …).
Nous ne trouvons en outre dans ce budget aucun signe d’action pour relancer le commerce creillois, en particulier pour exemple, pas de projet autour du « Hôtel Martinez» acheté l’année dernière 850 000 euros…
A moins qu’une partie de l’action ne se cache derrière des sommes conséquentes, non imputées mais qualifiées de « divers » ou « exceptionnel » sans autre explication…
Notre groupe avait exigé le détail des lignes affectées à ces dépenses diverses et exceptionnelles.
Ce budget manque donc pour nous de transparence, d’audace, et d’un sérieux manque de prise en compte de la solidarité.
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