Partout dans l’Oise, le marché immobilier n'échappe pas à la sinistrose générale. Les professionnels de ce secteur s'inquiètent et constatent des prix de vente en baisse. Et les transactions, faute d'acheteurs potentiels se font plus rares, en raison notamment de la baisse du nombre des prêts bancaires.
Le nombre de crédits accordés chute, et cela se remarque encore plus pour les prêts relais où le refus atteint 80%.Selon les dernières informations et déclarations émanant du groupe NEXITY, la crise financière va avoir de très graves conséquences sur l'immobilier et le bâtiment.
NEXITY dit avoir gelé 129 programmes de construction en France, soit le tiers de son activité pour faire face à la crise. Environ 180.000 salariés seraient donc menacés de se retrouver au chômage.
Pour Jean-Paul Legrand, Maire adjoint de Creil, délégué à l'urbanisme et à la politique du logement, la question est posée de savoir ce que vont devenir les programmes engagés et prévus sur la ville de Creil avec NEXITY, Chantier Boufflette et Projet Boulevard Allende.
Information de FMC
Il est bien étonnant que le pourfendeur du capitalisme, nous indique ici ses inquiétudes concernant les programmes de Nexity sur Creil.
S’il n’est pas le décideur pour le chantier Boufflette, il est en tout cas bien au courant du projet concernant le boulevard Allende.
En plein milieu d’un carrefour très utilisé, créer de l’habitat c’est particulièrement singulier. Mais bon rappelons nous la devise de cette municipalité « de l’audace » !
Notre groupe avait alerté le Maire par courrier et ensuite par le biais des questions orales ; à ce jour nous n’avons pas reçu de réponse officielle.
Comme a son habitude, le Maire de Creil n’est pas friand des réponses, mais des communiqués de presse. La moindre des politesses de sa fonction, est de donner réponse aux courriers adressés, mais cela n'est pas son fort.
Il connaissait les difficultés sur Boufflette et pourtant le projet Allende existe. Et de nous dire qu’il est important de construire des logements, qui par ailleurs ne seront pas accessibles à la majorité des Creillois.
La ville de Creil aurait besoin de 3000 logements supplémentaires, afin de faire face aux demandes. Autant dire que c’est irréalisable en période de crise.
C’est l’habitat social qui sera le plus particulièrement meurtri, car en période de vaches maigres devinez qui trinque !
Et pourtant cela ne semble pas être la première inquiétude de cette « majorité » Creilloise.
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