La politique culturelle du gouvernement accentue la baisse des moyens mis au service des artistes et de l'ensemble du secteur culturel. La médiocrité du volet culturel de la Présidence française de l'union européenne, souligne l'absence d'intérêt du gouvernement pour la culture.
Le rôle d'un élu territorial n'est pas de garantir à ses concitoyens une distribution de produits de consommation culturels, qu'ils soient populaires ou sophistiqués mais bien de permettre l'appropriation par chacun de son propre espace culturel.
Cela passe pour nous par la multiplication des pratiques et la diversité de l'offre, autant par la participation à la création d'outils de proximité que par le respect du travail des artistes, l'amélioration de leur statut, la garantie de leur rémunération.
Cet ensemble s'inscrit dans une véritable écologie culturelle, se reliant autant à l'éducation qu'à l'économie sociale et solidaire.
De même que la santé ou l'éducation, la pratique ou l'accès aux arts et à la culture relève d'une nature non marchande, d'un service public. Pour autant la société civile et les pratiques privées doivent rester les principales forces de proposition. Il est donc aussi de notre responsabilité d'élus de veiller à l'équilibre de cet échange public/privé.
Notre mission est aussi de garantir la libre circulation des oeuvres et des artistes car c'est le droit de chacun de nos concitoyens d'être enrichi par la culture des autres ou de l'enrichir.
Avec les citoyens, nous réaffirmons que la position centrale des arts et de la culture est gage d'une société ouverte, tolérante, humaine.
Gilles Seguin
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